des monstres qui ont une dimension sainte ; ils sont grands et beaux, sublimes et terrifiants à la fois
des monstres plus grands que nous, plus forts aussi : des géants parmi les hommes
c'est leur terre et nous la leur volons, ils nous maudissent et ils ont raison

un dragon coincé entre la vie et l'autre monde, des os saillants, béants et pourtant
sa cage thoracique est un cimetière pour les hommes


des personnages hostiles, des ghoules, des démons, des ombres qui brillent dans le nuit
ils traversent les espaces en coup de vent, sensations glaçantes
des yeux qui vous suivent

une petite maison posée dans la forêt, un peu de fumée qui s'échappe de sa cheminée
une lueur tremblotante à la fenêtre
une silhouette décharnée qui la traverse
elisabet, sa peau diaphane, ses cicatrices recouvertes de mousse
la forêt est un refuge

une guerre qui fait rage, au loin
elle gronde, elle s'approche, bête sauvage indomptable et cruelle
harlan vient de là
et la guerre vient aussi

somver engloutit la guerre, engloutit les hommes, étouffe dans ses racines jusqu'aux cris les plus glaçants

une nymphe, mi-humaine, mi-aquatique, nénuphars dans les cheveux, algues sur la peau, des branchies dans la nuque

harlan est un soldat mais pas un soldat comme les autres ; dans cette vie ou dans une autre, il a vendu son âme à une entité plus forte et plus cruelle que lui (peut-être que toute l'armée a vendu son âme, pour une chance de réussir mais ils échouent, harlan s'en sauve et arrive aux abords de somver, la forêt l'engloutit, le sauve, panse ses plaies, lilibet est là) (mais l'entité veut le récupérer, elle veut sa part du marché, il est à moi, etc.)
l'entité et somver ont des différents depuis longtemps, leurs magies s'opposent, leurs magies n'étaient une fois qu'une même énergie. l'entité est un enfant déchu de somber, comme lucifer ou presque. somver se lève contre l'entité.
harlan est un mercenaire ? un trompe la mort ?